Hier j’ai pris mon premier jour de congé maladie pour mon bien-être

La santé mentale, c’est une appellation très utilisée pour tant de raisons en Amérique du Nord. La « mental health » semble être devenue tendance. Derrière cette étiquette, peu de solutions à mon avis pourtant. Le fait d’aller mal serait-il focalisé surtout sur les symptômes et peu sur les remèdes ?

Certes, il est difficile d’indiquer une façon d’aller mieux, tant les routes vers le mieux-être, le bien-être doivent être personnalisées.
Cela étant il me semble que ce dont ont besoin les personnes qui font face à des problèmes de santé mentale, c’est de la compréhension et de ne pas se sentir seules, démunies.

La branche de l’Ayurveda que j’ai étudiée l’année dernière est très claire sur le sujet. Ce dont les humains ont besoin n’est pas tant d’être aimés, mais de se sentir compris.
Je peux te dire que je t’aime, mais si je ne te comprends pas, il restera toujours un fossé entre nous. Il y aura toujours de l’incompréhension qui mènera à de la frustration et à de la colère.

La raison pour laquelle nous n’arrivons pas à vraiment comprendre les autres, c’est que nous confondons « comprendre » et « être d’accord ». On peut comprendre l’avis de l’autre, de son point de vue, sans pour autant être d’accord avec lui.
Je peux comprendre pourquoi cette personne fait ce choix, même si moi-même j’aurais choisi une autre route.

Souvent on n’arrive pas à comprendre les choix de nos proches (ou moins proches) car on n’arrive pas à se mettre à leur place, on n’arrive pas à imaginer le monde autrement que par notre connaissance, notre perception du monde.
On juge.

Et c’est ce jugement qui blesse la personne qu’on dit aimer, respecter.

Qu’en penses-tu ? Est-ce que cela t’est déjà arrivé de ne pas réussir à te mettre à la place de l’autre pour le comprendre entièrement?

Pour en revenir au titre de cet article, j’ai été frappée comme tant d’autres, en mai dernier, par le fléau de ces 3 dernières années… Et sa présence dans mon corps a laissé des séquelles qui m’amènent à penser que ma joie de vivre a été atteinte.

Hier, j’ai pris du temps pour moi, pour me reposer, pour mieux comprendre ce dont j’ai besoin, pour mieux me comprendre, pour ne pas juger la situation dans laquelle je suis. En réussissant à se comprendre, sans jugement, je crois qu’on commence à s’engager sur la voie de la guérison.

Ecrire pour moi c’est m’engager sur une voie qui me ressemble plus.

Au plaisir de t’écrire de nouveau !